Sovint quan Weil parla de Deu és quan més pot recordar a Pascal, però també la seva arrel platònica, que la fa apuntar a una transcendència real i que d'alguna manera deslliura la noció de divinitat dels perills de l'antropomorfització i la substancialització. La purifica. Deixo aquí alguna de les seves anotacions
La création comme production d'une apparence que nous devons défaire (ou est-ce le péché? mais sont-ils séparables?) L'apparence qu'il y a autre chose que Dieu
Dieu n'a pu créer qu'en se cachant. Autrement il n'y aurait que lui. Distinction des âmes et de Dieu au paradis, inconcevable.
L'apparence enchaîne l'être
La religion en tant que source de consolation est un obstacle à la veritable foi, et en ce sens l'athéisme est une purification. Je dois être athée avec la partie de moi-même qui n'est pas faite pour Dieu. Parmi les hommes chez qui la partie surnaturelle d'eux-mêmes ne s'est pas éveillée, les athées ont raison et les croyants ont tort.
Le mal et l'innocence de Dieu. Il faut placer Dieu à une distance infinie pour le concevoir innocent du mal; réciproquement, le mal indique qu'il faut placer Dieu à une distance infinie.
La nécessité est le voile de Dieu
Aimer tous les faits, ce n'est pas autre chose que lire Dieu en eux.
L'idée de la Providence diminue la pureté de l'amour en Dieu .. De même, le dieu qui interviendrait providentiellement dans le monde serait quelque chose d’inférieure à Dieu
Quand on aime Dieu à travers le mal comme tel, c'est vraiment Dieu qu'on aime.
Le dévoiler est dé-créer
Seul un ordre de Dieu est éternel
L'inconditionné est l'absolu
Croire que le désir du bien est toujours rétribué - c'est la foi et quiconque l'a n'est pas athée
Adore le vrai Dieu quiconque n'aime les choses conditionnées que conditionnellement sans exception
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