De même le spectacle de la misères des hommes m'apprend qu'ils ne sont rien, et, à condition que je m'identifie à eux, que je ne suis rien. C'est non seulement en tant qu'être humain déterminé, c'est en tant qu'être humain que je suis rien. En tant que créature.
Je dois aimer être rien. Combin ce serait horrible, si j'étais quelque chose. Aimer mon néant, aimer être néant. Aimer avec la partie de l'âme qui est située de l'autre côté du rideau, car la partie de l'âme qui est perceptible à la conscience ne peut pas aimer le néant, elle en a horreur. Si elle croit l'aimer, ce qu'elle aime est autre chose que le néant.
L'extrême malheur qui saisait des êtres humains ne crée pas la misère humaine, il la révèle seulement
Molt possiblement això que ens diu aquí Weil als seus quaderns de Marsella constituiria l'única clau possible d'una felicitat reconciliada amb la veritat. Implica però pensar que la lucidesa ha de ser interpretada sempre d'una manera agònica. L'enteniment mai no pot acabar d'acceptar la inanitat de la consciència que és la d'ell mateix. Dos pensament pedants em venen en aquest moment, el primer és que la veritable il·lusió transcendental és la tendència a reificar, la invenció aristotèlica de la substància, la segona és que possiblement el mal és l'onto-teologia.
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